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Thés en vrac

Nous sélectionnons rigoureusement nos thés en fonction de leur saveur et arôme pour vous offrir de précieux nectars.

Nos thés, d'une qualité premium et le plus souvent issus de culture biologique, sont garantis par le savoir faire des grandes maisons de thé qui s'approvisionnent dans le monde entier (Chine, Inde, Afrique du sud, Japon, Ceylan, Kenya…) et qui donnent priorité à l'authenticité avec la culture de "jardins à l'ancienne" privilégiant les théiers sauvages (à l'identique pour les vins, des terroirs de grands crus).  De plus, avant leur mise sur le marché, tous nos thés subissent des contrôles rigoureux par des laboratoires d'analyses français,  notamment  pour les résidus métaux lourd et pesticides. En savoir plus

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En savoir plus sur les thés en vrac :

La dégustation du thé :

Etapes

1/ Observer sa couleur, taille, forme, régularité et beauté des feuilles.

L'esthétisme est la première séduction ! Celles-ci sont ensuite humées.

2/ Infuser les feuilles et juger la couleur, l'éclat, l'aspect plus ou moins trouble de la "liqueur".

3/ Odorat et goût interviennent pour distinguer rondeur, douceur, force, astringence, arômes...

Humer les feuilles mouillées renseigne sur le bouquet du thé. Puis, utiliser la rétro-olfaction: impressions récoltées lorsque vous aspirez la liqueur, la maintenez en bouche et expirez l'air par le nez; les arômes sont alors perçus de manière différente. Distinguer les 5 saveurs: amer, acide, sucré, salé et savoureux. Reconnaître et exprimer les sensations et impressions ressenties à la dégustation d'un thé. L'Univers des arômes est infini: végétal, boisé, fleuri, marin...

La magie du thé est que d'une plantation à l'autre, d'une saison à l'autre, c'est toujours une découverte et une expérience de tous les sens. Ainsi depuis 5000 ans, le thé est fidèle à sa merveilleuse destinée, celle d'un breuvage aux multiples vertus, donné aux hommes par une nature généreuse.

Nos thés ont été sélectionnés avec le plus grand soin, dans les plus grands jardins du thé du monde, visités régulièrement, afin de ne retenir pour vous rien que l’essentiel, la qualité, l’originalité, et la rareté.

Thés de Ceylan, Darjeeling, Assam d'Inde, fumés, verts ou noirs de Chine, mélanges classiques, thés rares, thés verts ou noirs parfumés... nous vous souhaitons, bon voyage sur la route du thé…

Le Théier, appelé Camelia sinensis est à l'état sauvage un arbre qui peut atteindre jusqu'à 6 mètres. C'est un arbre "vieux comme le monde". Pourvu de feuilles persistantes de couleur vertes brillantes, légèrement dentelées, il peut à l'état sauvage atteindre 10 m de haut. En plantation, il est maintenu à une hauteur permettant une cueillette aisée (environ 1,20 m). Cet arbuste appartient à la famille des Ternstraeminacées.

Suivant les conditions climatiques, l'arbuste commencera à produire après 2 à 5 ans et sera facilement centenaire. Avec l'âge, le Théier verra sa production décroître mais ses arômes se complexifier, à l'instar des "Vieilles Vignes".

On trouve des plantations sur les 5 continents, sur un large éventails de latitudes et d'altitudes (en plaine et jusqu'à 3000 m), même si le Théier est avant tout cultivé sur les ceintures tropicales et subtropicales. Le Théier se plaît dans des sols acides, perméables, riches en azote, en acide phosphorique et en potasse. Il a besoin d'eau quotidiennement. Un taux d'hygrométrie compris entre 70 et 90% contribue à son bien être. Des vents réguliers et secs, ainsi qu'une température entre 10 et 30°C lui conviennent parfaitement.

Le thé est véritablement un produit de terroir, c'est-à-dire qu'une même variété s'exprimera différemment dans des environnements différents, tout comme le vin d'ailleurs. C'est en effet le cas pour la vigne, il existe des spécificités d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, et même d'un bout à l'autre d'une même plantation, en fonction du sol, de l'exposition...

L'histoire du thé :

C'est en Orient que le thé est né, plus de 3000 ans avant notre ère. Il est considéré en Chine comme une précieuse boisson.

La légende dit que l'Empereur mythique Sen-Nung découvrit le thé en l'an 2737 avant J.C., en buvant un bol d'eau chaude dans lequel venaient de tomber par hasard trois feuilles d'un arbuste inconnu...! Et, cette fois -ci, ce n'est pas une légende... nous vous la racontons:

Un Sage plus de 3000 ans avant notre ère, avait fait le vœux de rester toujours éveillé et de ne jamais dormir, tant il trouvait la vie belle, il observait tout son environnement et la nature qui l'entourait,

Or, un jour à sa grande surprise, ce Sage s'assoupit, (et il ne put dire combien de temps il dormit), se réveilla, et ayant failli à son vœux de ne jamais dormir,  pour se punir, il se coupa les paupières de chaque œil afin de plus jamais pouvoir se rendormir et de rester toujours éveillé; alors il  enterra ses paupières  et dès le lendemain une plante poussa, grandit, plante que personne au monde ne connaissait bien sur.

Et comme le Sage était curieux, il prit quelques feuilles, les jeta dans de l'eau bouillante, et il gouta cette infusion fort délicieuse.

Alors, le Sage sentit son esprit plus vif, avec plus de clarté aussi, et sentit une stimulation sans pour autant être énervé, il pouvait rester éveillé avec un esprit plus vigilant; toute une sensation de bien- être et de chaleur l'envahissait, alliant force et sérénité, une joie de vivre accrue et tant d'autres choses encore.

De plus cette boisson était douce, agréable, avec un gout différent chaque jour, en fonction des feuilles cueillies, en fonction de leur temps d'infusion...

Le Sage en parla autour de lui, à tous les nombreux visiteurs qui venaient le voir et qui écoutaient ses sages conseils;

Cette nouvelle se répandit très vite dans tout le royaume et des rumeurs parvinrent même à la cour, et l'Empereur en personne se déplaça à la rencontre de ce Sage qui semblait- il avait découvert une plante miraculeuse !

L'Empereur goûta cette boisson, et immédiatement senti une stimulation, une plénitude, et un bien-être l'envahit; son esprit devint plus clair, et il fut même éclairé sur les décisions politiques qu'il devait prendre, en bref, il se sentait plus stimulé, plus concentré, avec une sérénité plus grande qui lui était tant nécessaire à l'exercice du pouvoir.

Ils nommèrent cette boisson "tcha", ou Thé.

Le Thé envahit la cour, et l'Empereur et le Sage eurent même l'idée, et ce dans un but humanitaire de généraliser cette boisson, car elle permettait alors de pouvoir en faisant bouillir l'eau pour faire le thé, d'aseptiser l'eau et en détruire la plupart des microbes; on put donc obtenir une boisson saine, diététique, et stimulante !

Voici donc ici, racontée en quelques mots, l'origine du thé, la véritable origine, non romancée..., ou si peu !

N'oubliez jamais que le berceau du thé est la Chine. Le thé est devenu, en Chine, la boisson populaire. Les Chinois le préparent d'une façon bien spéciale : les feuilles de thé sont amollies à la vapeur, écrasées dans un mortier et moulées en un gâteau que l'on mettait à bouillir avec du riz, du gingembre, de l'écorce d'orange, des épices, du lait et quelques fois des oignons.

Sous les Tang (618 - 907), la préparation du thé devient très raffinée et fournit, pour la première fois, un thème à la poésie chinoise. Le poète Lu-Yu, au milieu de 8ème siècle, voit dans "le service du thé" le même ordre et la même harmonie qui gouvernent l'univers cosmique ; il formule le code du thé, le Cha King.

Sous les Soung (960-1279), le culte du thé prend une forme nouvelle ; il devient le moyen de parvenir à la connaissance de soi-même. Le thé n'est plus consommé sous forme de décoction ; on moud les feuilles en poudre fine, on y ajoute de l'eau chaude et on bat le mélange en mousse au moyen d'une fine vergette de bambou fendue. L'engouement pour le thé ne connaît plus de borne.

Sous les Ming (1368-1644), se produit une nouvelle évolution dans la préparation du thé. C'est de cette époque que date l'habitude, qui a persisté jusqu'à nos jours, de faire infuser le thé dans un récipient.

L'Europe qui resta longtemps sans relation avec l'Orient, ne connut le thé que tardivement, Marco Polo, à la fin du XIIIème siècle, le mentionne dans son fameux livre "les merveilles du monde" ; mais ce n'est guère qu'au XVII ème siècle que la Compagnie des Indes Orientales, engageant des relations régulières avec l'Extrème-Orient, amène le thé en Hollande (1610), puis en Angleterre (1650). En 1657, le premier marchand de thé, Thomas Garraway, installe sa boutique à Londres. C'est un engouement immédiat.

En France, des personnages comme le Chancelier Séguier, Racine sont de fervents buveurs. Au XIXème siècle, la consommation du thé s'accroît dans d'énormes proportions si bien que la Chine ne suffit plus à satisfaire cette consommation toujours croissante. C'est alors que de nouvelles plantations se créent, aux Indes d'abord, puis à Ceylan où le thé prospère rapidement, il s'étend plus récemment en Afrique, au Kenya, au Mozambique.

La fabrication du thé :

La cueillette s'effectue principalement à la main. Les différentes sortes de thé (noirs, verts, oolong...) ne proviennent pas de différentes espèces de théier, comme on l'a longtemps cru en Occident. Elles sont obtenues en traitant différemment les feuilles récoltées. Si les opérations élémentaires sont simples à décrire, les méthodes exactes sont des secrets industriels jalousement gardés.

* Le thé noir : 

Une fois récolté, le thé  subit les étapes suivantes pour devenir un thé noir fermenté.

- le flétrissage de 16 à 24 heures qui a pour but de flétrir la feuille par évaporation du liquide  lui donne sa rigidité, sa fermeté.

- le roulage de 30 à 40 minutes afin de détruire les membranes intérieures des cellules de la feuille pour permettre un mélange des composants et développe les qualités du thé. Plus le thé est roulé, plus le thé est fort ;

- la fermentation de 2 à 3 heures dans une salle tempérée et suffisamment humide (pour que les feuilles ne noircissent pas trop) n'excédant jamais 27°c (si la fermentation est trop courte, la feuille reste verte et donne un goût de fruit immature, si la fermentation est trop longue, il y a perte de goût) . L'oxydation de la feuille entraîne une modification de la teinte qui passe du vert au brun cuivré ;

- la dessiccation de 15 à 25 minutes à 90°c pour stopper la fermentation (si elle est trop forte, la feuille est cassante, si elle est insuffisante, la feuille moisit) ;

- le triage s'effectue par tamis.

* Le thé vert : 

C'est un thé qui n'a pas subi la phase de fermentation.

Une fois cueillies, les feuilles de thé sont chauffées un court instant puis séchées pour réduire au maximum l'humidité. La fermentation est donc évitée, les feuilles ne changent pas de couleur et restent de couleur vert.

* Le thé semi fermenté Oolong :

Aussi "Dragon Noir", est un thé qui a subi une fermentation partielle entre 20 et 60%. Les feuilles sont larges et tortueuses d'une couleur intermédiaire entre le vert et le brun.

* Le thé fumé : 

Le thé fumé est séché avec un feuilles d'aiguilles de pin. Les plus réputés sont les souchong avec le Lapsang souchong et le Tarry souchong Tarry souchong qui est le plus fumé des thés fumés. Ces thés fumés conviennent très bien pour le petit déjeuner à l'anglaise ou pour le brunch.

* Le thé blanc : 

Il est très peu fermenté. Les feuilles à peine écloses sont cueillies puis sont rapidement flétries puis séchées au soleil ou par vapeur. Les feuilles délicatement argentées, irisées d'un léger duvet blanc sont larges et non roulées. Le thé blanc possède des notes fleuries et fraîches.